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Regards sur les pôles
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22 novembre 2008

Un avenir cousu de fil… en microcapsules

Face à la baisse des marchés textiles, la filature meusienne Bergère de France mise sur l'innovation avec l'appui du Pôle Fibres Grand-Est.

"Nous, notre force, c'est qu'on était soutenu par une marque... ce qui nous a permis de réagir au mieux" explique Geoffroy Petit*, directeur du développement chez Bergère de France. Créée en 1946 à Bar-le-Duc (Meuse), cette affaire familiale fait partie des dernières filatures françaises de laine à tricoter. Avec 450 salariés et un chiffre d'affaires de 35 millions d'Euros, elle brave le déclin de l'industrie textile. Mondialisation du commerce, concurrence des pays émergents, concentration de la distribution dans l'habillement… Les effectifs ont réduit de moitié en cinq ans et un tiers des entreprises ont disparu. Autre difficulté : la baisse de la consommation s'ajoute à une demande évoluant vers "un marché de loisirs créatifs aux exigences beaucoup plus fortes, en termes de style et de nouveautés".
 
Aujourd'hui, Bergère de France parie sur l'innovation. Elle y consacre un million d'Euros par an, travaillant en particulier sur "la mise au point d'un nouveau procédé d'application de microcapsules… avec divers produits que nous pourrons adjoindre à notre fil". Technologie utilisée en pharmaceutique ou dans l'agriculture, la microencapsulation vise ici à obtenir des couleurs et des textures originales. L'entreprise a bénéficié du soutien d'OSEO Lorraine et de la Région Lorraine pour les études de faisabilité et d'un accompagnement du Pôle Fibres Grand-Est dans lequel elle est impliquée. Appuyé par les Régions Lorraine et Alsace, ce pôle de compétitivité offre notamment aux acteurs de la filière une ingénierie R&D pour monter des projets mais aussi "identifier des opportunités et mener une veille active", afin de stimuler échanges et créativité.
 
La filature meusienne ne manque pas d'idées pour compenser les pertes enregistrées sur son secteur : ouverture à l'international, contrat d'exclusivité avec une marque américaine d'aiguilles à tricoter, développement d'une ligne haut de gamme à base de laine mérinos et cachemire. Autre axe : l'investissement dans les process de fabrication.

Comme le précise Guillaume Rabelle, directeur technique, il s'agit " d'une nouvelle machine de filature révolutionnaire qui nous permet d'atteindre des niveaux de production 30 fois supérieurs à un procédé classique". De quoi remettre l'ouvrage pour tricoter l'avenir… en rose. 

Voir: http://eureka.lorraine.eu/jahia/Jahia/cache/bypass/pid/1968;jsessionid=4B398F4EC0B021BEBB7290E7785AEA24?actu=16853

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