Financement : Le pôle Cancer-Bio-Santé se tourne vers le privé

Pour favoriser les rencontres entre investisseurs et entreprises autour des questions de capital-investissement en santé, le pôle Cancer-Bio-Santé vient de lancer un Club des investisseurs privés. L’ambition du Club est de parvenir à un investissement total de l’ordre de 20 à 50 millions d’euros sur trois ans.
Le pôle Cancer-Bio-Santé vient de lancer un Club des investisseurs privés, regroupant banquiers, capitaux-risqueurs, business angels et les acteurs du pôle et des entreprises. L’ambition du Club est de servir d’intermédiaire entre les entreprises et les financeurs, le pôle apportant sa caution aux projets présentés aux investisseurs.

Favoriser les flux de capitaux au sein des pôles

Cette initiative répond à la volonté de l’État de voir les capitaux privés participer au financement des pôles de compétitivité et des entreprises innovantes. La politique dite des clusters 2.0 préconise un financement privé pour la mise en œuvre des projets après un soutien public trois ans, par l’intermédiaire des pôles. La Commission Européenne souhaite également cette orientation et a d’ailleurs émis des recommandations en faveur des flux de capitaux au sein des pôles.
« Ce Club des Investisseurs privés concrétise la volonté du Pôle de renforcer une dynamique locale forte autour du financement de l’innovation, qui constitue, aux côtés de la recherche, de l’enseignement et des entreprises, un volet essentiel au sein d’un pôle de compétitivité » indique le pôle dans un communiqué.

Un objectif d’investissement de 20 à 50 millions d’euros sur trois ans

Regroupant treize membres (établissements bancaires, organismes de financement, sociétés de capital-risque, business angels ou encore institutionnels), le Club des investisseurs privés devrait se réunir trois à quatre fois par an. Chaque session sera l’occasion d’examiner des projets en vue de définir leurs besoins. Les financeurs interviendront à différentes phases des projets, de l’amorçage au développement. L’objectif est d’investir un montant de l’ordre de 20 à 50 millions d’euros sur trois ans, soit le double des investissements publics obtenus sur trois ans. Sur cette période, une vingtaine de projets devraient être examinés.

9 février 2009, Elsa Bellanger

Voir: http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article3899