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Regards sur les pôles
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16 décembre 2009

L'Alsace espère être en pôle position pour la compétitivité

Le Président ne présentera que lundi prochain les « priorités » de son plan, mais il en a dressé hier les grandes orientations. Nicolas Sarkozy a participé à Geispolsheim à une table ronde sur le grand emprunt que l'Etat lancera l'an prochain pour dynamiser la recherche et l'innovation. Sur les recommandations de Michel Rocard et Alain Juppé, co-rédacteurs d'un rapport, 35 milliards d'euros devraient être investis pour que la France « ait une plus grande place dans la croissance mondiale ». Près de la moitié de l'enveloppe publique reviendrait à l'enseignement supérieur et la recherche, a précisé le Président qui n'entend pas distribuer l'argent « par petits paquets » entre tous. « Il y a des chercheurs qui cherchent et qui trouvent, des chercheurs qui cherchent et ne trouvent pas [ceux-là, il faut les aider] et il y en a d'autres qui ne cherchent pas du tout. On a envie de primer les équipes qui en veulent le plus, qui bougent le plus. Il ne s'agit pas de faire de l'élitisme. Ça va irriguer tout un territoire, tout le monde en profitera. »

Côté enseignement supérieur, Nicolas Sarkozy a indiqué que « les moyens seront donnés aux universités qui ont fait le choix du rassemblement, de la contractualisation et de l'exemplarité. » Des caractéristiques qui laissent entendre à l'Université de Strasbourg (UDS) qu'elle pourrait bénéficier des arbitrages du grand emprunt. Première université de province, elle est née au 1er janvier de la fusion des trois établissements supérieurs de la ville. « C'est une satisfaction que l'université soit placée au centre du dispositif, a estimé hier Alain Beretz, président de l'UDS. Le budget n'est plus une dépense mais un investissement. »

Mais l'UDS ne devrait pas être la seule bénéficiaire alsacienne de l'emprunt. Nicolas Sarkozy a indiqué hier qu'il annoncera prochainement « la labellisation » de nouveaux pôles de compétitivité. Dans la région, deux sont en course. Monté avec la Lorraine, le premier est le seul spécialisé dans le domaine de l'eau en France. Il a pour objet, entre autres, de travailler sur la maîtrise des polluants et les résidus médicamenteux. Le second pôle, energivie, est, quant à lui, dédié aux écotechnologies. Il pourrait permettre la création de 10 000 emplois et dégager un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros. Pour le moment, l'Alsace compte deux pôles de compétitivité : le pôle Véhicules du futur et BioValley. Labellisé en 2005, il est dédié aux « Innovations thérapeutiques ». Ce dernier a pour objectif de fédérer 90 entreprises et générer 5 000 emplois. Il regroupe pour l'instant 1 600 salariés dans 36 sociétés, dont Novalix à Illkirch que Nicolas Sarkozy a visité hier matin. Animée par soixante chercheurs, spécialisée dans la chimie médicale, elle est l'une des deux seules sociétés hexagonales à faire de la cristallographie, c'est-à-dire l'étude des substances cristallines à l'échelle atomique. 

Philippe Wendling et Sonia de Araujo

Voir: http://www.20minutes.fr/article/369592/Strasbourg-L-Alsace-espere-etre-en-pole-position-pour-la-competitivite.php

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