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Regards sur les pôles
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25 juillet 2010

L'élection d'André Santini à la tête de la Société du Grand Paris vivement critiquée

publié le 22 juillet 2010

"J'ai accepté cette mission parce que je pense pouvoir rendre service et que j'ai de bonnes relations avec tous les élus." Si André Santini, député-maire d'Issy-les-Moulineaux, est satisfait de son élection à la présidence du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris (SGP), intervenue le 21 juillet à l'issue de la première réunion du conseil et en l'absence des élus de gauche, qui ont boycotté le vote, d'autres grincent des dents. "Une fois de plus, la promesse d'une concertation avec les élus locaux d'Ile-de-France s'envole. L'Etat et le gouvernement souhaitent par dessus tout garder la mainmise sur ce dossier, quitte à persister en faveur d'un projet bâclé et inadapté", a par exemple dénoncé, comme d'autres, Cécile Duflot, présidente des Verts-Europe Ecologie au conseil régional d'Ile-de-France. Autres critiques invoquées : l'incompatibilité entre les postes de député et de président du conseil de surveillance de la SGP, ainsi que la dérogation dont André Santini, qui aura 70 ans en octobre, a bénéficié eu égard à son âge. Le député-maire n'aurait en principe pas pu remplir cette fonction au sein de la SGP, puisque selon la loi de 1984 sur la fonction publique et le secteur public, l'âge limite est fixé à 65 ans. Mais le décret sur le Grand Paris stipule qu'exceptionnellement, le président devra être âgé de moins de 70 ans. D'autres se sont également indignés de la procédure. "Ce n'est pas une élection, c'est une désignation", a ainsi commenté Didier Arnal, président du conseil général du Val-d'Oise.

Reste que les missions du nouveau président ne sont pas simples. Depuis le lancement du projet, les critiques des élus locaux se sont multipliées, rendant très houleux les débats parlementaires sur le projet de loi relatif au Grand Paris. Au centre des discussions : le projet de double boucle de métro automatique (130 km) permettant de relier une dizaine de pôles de compétitivité et clusters (Plaine-Commune, Roissy, Orly, Saclay, La Défense, Champs-sur-Marne, Evry, Seine-Oise et Montfermeil-Clichy-sous-Bois) auquel les élus de gauche - Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, en tête - ont opposé un projet de rocade ferroviaire Arc Express (60 km) davantage centré sur l'agglomération. Le débat public doit démarrer le 1er octobre 2010 pour se terminer le 1er février 2011.

Voir: http://www.localtis.info/cs/ContentServer?c=artVeille&pagename=Localtis%2FartVeille%2FartVeille&cid=1250260144844

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