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Regards sur les pôles
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1 août 2010

Christophe Lubac : "Le Grand Toulouse, une évidence"

En tant que centre urbain, la municipalité, bâtie avec les quartiers sud de Toulouse, ne tient pas à rater son avenir qui passe, selon le maire, avec la CUT qui sera à même de supporter et finaliser tous ses projets. Verdict de l'arbitrage politique en janvier 2011.

Divorcer sans heurt avec le Sicoval pour passer la bague au doigt de la communauté urbaine du Grand Toulouse, Christophe Lubac, le maire de Ramonville, l'affiche comme la priorité de sa première mandature. Selon lui qui parle « d'évidence », Ramonville, centre urbain à hauteur des autres piliers de la première couronne toulousaine, comme Colomiers, Blagnac, Balma ou Saint-Orens, ne doit pas passer à côté de son avenir, surtout qu'elle a toutes les cartes en main, sociales, économiques, urbaines et culturelles, pour que la communauté urbaine du Grand Toulouse supporte et finalise tous les projets ramonvillois. Une façon élégante de tordre le cou à ceux qui diffusent que Ramonville sera mangé tout crû au sein de la CUT. Au contraire, les projets ramonvillois lourds pour le Sicoval se mueront en projets légers et absorbables par la CUT.

Tout d'abord, expliquez-nous pourquoi Ramonville doit rejoindre la CUT ?

C'est une évidence. Le territoire de Ramonville est un centre urbain à même hauteur que d'autres piliers de la première couronne comme Balma, Blagnac, Colomiers ou Saint-Orens, et c'est la seule cité qui n'est pas positionnée dans ce sens aujourd'hui. Ensuite, parce que Ramonville s'est bâtie avec les quartiers sud de Toulouse, Rangueil, la fac, l'hôpital, l'Espace. Voilà pourquoi l'évidence. Et puis ce désir ne date pas d'aujourd'hui.

L'avenir de Ramonville, c'est donc la CUT ?

Bien sûr. Avec Aerospace, nous partageons des pôles de compétitivité. Regardez, la fac de Rangueil s'ouvre vers Ramonville avec le futur campus dans l'éco-quartier de Buchens à Ramonville. Ne parlons pas de l'extension du futur parc technologique du Canal. Un projet de 23 hectares, qui est lourd pour le Sicoval, mais qui sera facilement absorbé par la CUT. Il faut que ce projet soit relié avec Aerospace Campus. Si on ne réalise pas ce bouclage, on passera à côté de quelque chose.

Que répondez-vous à ceux qui songent que Ramonville, pion fort du Sicoval sera un pion faible dans la CUT ?

Que ce sera exactement le contraire. Il vaut mieux être dans une structure où l'on ne pèse pas, car ce que nous présentons au sein du Sicoval comme des gros projets deviennent moyens ou petits pour la CUT. Prenons le cas de l'opération d'urbanisme des Floralies-Marangon, pour la commune de Ramonville, cela représente une facture de 11 millions d'€. Pour la CUT, ce n'est rien. La force de frappe de la CUT n'a rien à voir avec celle du Sicoval, et c'est normal. Moins d'habitants, moins de zones d'activités.

Dans votre désir de rejoindre la CUT, n'y a-t-il pas aussi la volonté d'être intégré dans la stratégie de compétitivité européenne de Toulouse Métropole ?

Évidemment. De toute façon, il y a un consensus tant à droite qu'à gauche qu'il faut boucler vite la carte de l'intercommunalité. On doit arriver à des structures plus abouties pour Toulouse Métropole. Si on pense que notre avenir n'est pas dans cette compétitivité européenne, on passera à côté de quelque chose de grand. Le fait urbain fait que Ramonville sera dans la CUT ou la Métropole en janvier 2011 au plus tôt ou en 2 013 au plus tard.

La CUT, c'est aussi pour vous un levier pour votre future politique de la ville.

C'est pour cette raison aussi qu'il faut être intégré à la CUT le plus rapidement possible. Notre situation urbaine avec ses problèmes fait qu'il est plus pertinent d'en étudier au plus vite les solutions avec des villes concernées par les mêmes problématiques comme Saint-Orens, Colomiers, Blagnac, Balma ou Toulouse bien sûr. Notre politique de la ville sera bien meilleure si l'on y participe vite que de la subir ultérieurement.

Citez-nous un cas ou le ralliement avec la CUT porte ses fruits ?

Prenez l'aménagement de la zone piétons-cycles entre le métro et le parc technologique du Canal, des terrains sont à la CUT et d'autres à Ramonville. Les travaux se font en deux phases qui coûtent deux fois 200 000 € à Ramonville, soit quatre points d'impôts. Si nous étions dans la CUT, le coût serait moindre. Toute cette problématique de voiries se pose, car contrairement aux autres villes du Sicoval, Ramonville, c'est 90 % de voiries communales que l'on pourra intègre avec la CUT et 10 % de voiries départementales. Encore une autre raison valable pour rejoindre la CUT...

Voir: http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/29/881120-Christophe-Lubac-Le-Grand-Toulouse-une-evidence.html

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