Deux projets innovants de Vitagora retenus par le FUI

Dans le cadre du dixième appel à projets du Fonds Unique Interministériel, deux projets labellisés par le pôle de compétitivité Vitagora viennent d’être retenus. Christophe Breuillet, Directeur général de Vitagora, présente ces projets auxquels participent notamment des partenaires académiques, et un certain nombre de PME.

GazetteINFO : Qu’est-ce que le Fond Unique Interministériel (FUI) ?

Christophe Breuillet : Il a été mis en place en 2005 par l’Etat, et sert à financer les grands projets des pôles de compétitivités. Pour cela, les projets doivent être collaboratifs et extrêmement innovants. C’est-à-dire qu’ils doivent réunir au moins deux partenaires privés, et un laboratoire de recherche public, puisque l’objectif des pôles et de créer une cohésion entre la recherche publique, la recherche privée,  le monde industriel, et les établissements d’enseignements supérieurs. Ces projets doivent représenter une valeur ajoutée pour la France, et pour notre territoire régional. Mais il faut savoir que le FUI ne pourrait pas vivre sans l’intervention des collectivités territoriales, que ce soit la communauté de communes, le département ou la région.

A quel moment de l’appel à projets, le pôle Vitagora intervient-il ?

Notre objectif est d’identifier les besoins et les problématiques, ainsi que les souhaits d’innovation des entreprises. Notre but est de rendre plus compétitives les entreprises françaises, et plus particulièrement celles de Bourgogne et de Franche-Comté. Nous allons voir les entreprises, nous identifions leurs problèmes au quotidien, et leurs souhaits de développement de marché. A partir de là, nous en faisons un véritable projet d’entreprise sur trois ans. Nous démarchons des partenaires académiques, industriels, susceptibles d’aider les entreprises en question. Nous prenons également en charge l’ingineering projet, ensuite nous cherchons des financements.

En quoi consiste le projet Satiarome porté par Senoble ?

C’est un projet emblématique. Nous allons véritablement faire la preuve qu’il y a un lien entre le goût et la nutrition. Aujourd’hui, lorsqu’un consommateur mange, il cherche avant tout à se faire plaisir. Ce plaisir, et ce bien-être qu’il ressent à une influence sur le métabolisme, et l’assimilation de différents nutriments. L’objectif de cette innovation réside dans la mise au point de produits qui vont avoir un effet sur le rassasiement et la satiété. 

Quelle est la différence entre les deux ?

Le rassasiement, pour faire simple, est la sensation de ne plus avoir faim. C’est le moment où votre cerveau vous dit que vous en avez assez. La satiété représente la durée allant du rassasiement jusqu’à la nouvelle sensation de faim. Elle peut être plus ou moins longue en fonction de ce que vous manger. On sait, par exemple, que les protéines rassasient plus longtemps que les lipides et les glucides.

Qu’en est-il du projet porté par Merk ?

C’est un projet très confidentiel. Disons qu’il s’agit de la mise au point de compléments alimentaires à base de bactéries ayant pour effet de lutter contre l’inflammation intestinale.

Voir: http://www.gazetteinfo.fr/2010/08/03/deux-projets-innovants-de-vitagora-retenus-par-le-fui/