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Regards sur les pôles
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12 septembre 2010

Les pôles de compétitivité lorgnent sur le grand emprunt

Par Yann Le Galès

À l'image de Lyonbiopôle, spécialisé dans la santé, les centres voudraient bénéficier d'une partie des 35 milliards.

Lyonbiopôle, pôle de compétitivité mondial spécialisé dans la lutte contre les maladies infectieuses et les cancers, a déposé un dossier auprès du commissariat général de l'investissement qui va sélectionner les projets financés par le grand emprunt, dont le montant s'élève à 35 milliards d'euros. Il est candidat à la création d'un institut de recherche technologique spécialisé dans l'infectiologie. Le projet représente un investissement de l'ordre de 600 millions d'euros. 300 millions seront financés par l'État. 300 millions par les industriels et les collectivités locales.

«Nous devons investir dans l'infectiologie et son potentiel de développement. Nous devons innover pour être capable de tenir notre place dans la compétition mondiale. Il faut renforcer l'ancrage des grands groupes et le développement de nouvelles entreprises dans la région», explique Alain Mérieux, PDG de bioMérieux, qui est membre de Lyonbiopôle.

Nouveaux emplois

Ce pôle de compétitivité n'est pas le seul à être candidat au grand emprunt. D'autres pôles présents notamment dans l'aéronautique, l'automobile et l'électronique sont également sur les rangs pour bénéficier d'une part des 35 milliards.

«Notre force est de défendre un projet où les universitaires, les scientifiques, les grands groupes et les PME travaillent ensemble. Les élus politiques de tout bord de la région sont mobilisés et nous soutiennent. L'objectif est de conforter l'ancrage industriel de la région, créer de nouveaux emplois, tout en nous ouvrant sur l'extérieur. Nous coopérons avec Grenoble, Marseille, la Suisse romande», poursuit Alain Mérieux.

Des usines non délocalisables 

Des équipes multidisciplinaires travailleront ensemble. Des biologistes mais aussi des ingénieurs, des chimistes, des informaticiens.

Les dirigeants du pôle espèrent convaincre en s'appuyant sur leur bilan. 150 millions d'euros ont été accordés en cinq ans au financement de projets défendus par les PME. 50% des financements publics levés avec l'appui du pôle vont à la recherche académique, 40% à des PME. «Les grands groupes en touchent une part très faible. Cet argent leur sert à travailler avec des PME. Le projet d'institut de recherche technologique est très important, car la France a raté le train des bioproduits. Les usines qui fabriqueront les nouveaux produits ne peuvent pas être délocalisées pour des raisons réglementaires», observe Philippe Archinard, président de Lyonbiopôle. Des arguments qui devraient compter alors que le gouvernement souhaite encourager le développement des PME et redonner un nouveau souffle à l'industrie tricolore.

Voir: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/09/09/04016-20100909ARTFIG00748-les-poles-de-competitivite-lorgnent-sur-le-grand-emprunt.php

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