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Regards sur les pôles
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3 octobre 2010

Grand Paris: vaste concertation sur les transports en Ile-de-France

La concertation sur l'avenir des transports en Ile-de-France, la plus importante du genre jamais organisée dans le pays, a commencé jeudi soir, avec un débat Porte Maillot à Paris, qui a donné lieu à quelques passes d'armes.

Deux dossiers sont en concurrence pour faciliter les déplacements dans cette région engorgée de quelque 12 millions d'habitants : celui de l'Etat (une double boucle de métro automatique de 155 km autour de Paris) et celui de la région et du syndicat des transports d'IdF, le Stif (une rocade de métro en proche banlieue baptisée Arc Express).

La "double boucle" est plutôt une liaison rapide entre "huit pôles majeurs de développement" devant favoriser la création de 1,2 million d'emplois à l'horizon 2035.

Coût : 22,7 milliards d'euros, incluant une "quarantaine de gares".

Arc Express est une rocade de 60 km de long centrée sur le coeur d'agglomération, coûtant 6 milliards, permettant une desserte fine des populations, avec une "cinquantaine de stations".

Lors de la réunion d'ouverture commune aux deux projets, jeudi, le président du conseil régional d'IdF Jean-Paul Huchon (PS), qui préside le Stif, a affirmé que "nous avons à construire un projet de transport, pas seulement un projet de développement économique".

"Personne ne va tenir à expliquer aux gens qu'il faudra attendre 2020 à 2025 pour disposer d'un bon réseau de transport, vous n'en sortirez pas", a lancé M. Huchon à André Santini, patron de la Société du Grand Paris (SGP), chargée par l'Etat de réaliser la "double boucle".

M. Santini a "regretté que M. Huchon dérape". "Avec ce raisonnement, M. Huchon, on ne ferait jamais rien", a-t-il dit.

"On n'est pas dans le pays des Bisounours, où des techniciens se mettraient d'accord sur des tracés différents, (...), on s'occupe de la vie des gens", a rétorqué M. Huchon.

Un public varié réuni dans une salle de 830 places a posé toutes sortes de questions, plusieurs portant sur le financement des projets.

Les responsables de la SGP ont confirmé qu'ils tablaient sur une dotation de l'Etat de 4 milliards d'euros et qu'ils recoureraient pour le reste à l'emprunt, en insistant beaucoup sur le caractère "bouclé" de leur projet, le Stif n'ayant pas encore présenté les tracés Ouest et Est d'Arc Express.

Ceux du Stif, émanation des élus, ont souligné que leur projet se situait au coeur d'un plan de mobilisation régional traitant aussi les urgences (RER, désaturation de la ligne 13, ...) de presque 19 milliards d'euros, reposant en partie sur une participation de l'Etat et des recettes fiscales nouvelles.

"J'ai crû comprendre que l'Etat avait 25 milliards sous la pédale, nous lui demandons 4 à 5 milliards pour boucler le plan de mobilisation qui est attendu", a déclaré M. Huchon, prêt à améliorer son projet, en particulier à l'Est.Comme Gilles Carrez (UMP) et le Medef IdF, il s'est prononcé pour un "phasage" des travaux.

M. Santini y est opposé, comme la ministre Valérie Pécresse, préférant qu'on étudie les "convergences" des projets.

"Il ne peut pas y avoir de convergence sur un projet unique", a répondu M. Huchon, mais "peut-être des complémentarités entre les projets".

Mme Pécresse s'est dite "certaine que si on arrivait à un seul projet d'infrastructure commun Etat-région, on trouverait les moyens à dégager pour le plan de mobilisation des transports de la région, sans avoir à choisir à 10 ans ou à 20 ans".

Voir: http://news.fr.msn.com/m6-actualite/politique/article.aspx?cp-documentid=154819341

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