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Regards sur les pôles
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21 novembre 2010

Des chercheurs en agroalimentaire ont échangé sur les biofilms à la CAB

Des chercheurs de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), de l'INSERM, de l'institut Pasteur mais aussi de l'antenne ANSES (ex AFSSA) de Boulogne se sont réunis toute la journée de mardi dans les locaux de la CAB.

Ils ont échangé sur les biofilms en agroalimentaire. Ce sont tout simplement ces bactéries qui se développent et adhèrent à la surface des récipients et sont source de contamination des aliments.

PAR ROMAIN DOUCHIN

boulogne@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »

L'enjeu industriel et alimentaire, c'est de limiter l'adhésion des bactéries et de faciliter leur élimination lors du nettoyage. Des voies de recherche sont actuellement en cours d'exploration. Il y a la piste de matériaux antiadhésifs, la mise en place de nouveaux procédés de nettoyage. Le souci, c'est que les mécanismes d'adhésion entre bactéries et surfaces sont insuffisamment connus et limitent donc l'avancement des travaux. D'où l'importance de réunir les chercheurs : « Il y a une collaboration régionale de différents laboratoires dont celui de l'ANSES à Boulogne, explique Christine Faille, de l'INRA. Un contrat de l'Agence nationale de la recherche a été labellisé par deux pôles de compétitivité, Aquimer et MAUD (matériaux à usage domestique). Dans ce cadre, le colloque a pour but de restituer sur les problèmes liés aux interactions entre les bactéries et les surfaces des matériaux et la contamination ultérieure des aliments à cause de ces surfaces contaminées. »
Filière des produitsde la pêche
La matinée a été consacrée à une présentation scientifique, plus axée sur la recherche du problème : présentation des bactéries, qualification des forces d'interaction... L'après-midi, l'entreprise Arcelor Mittal, notamment, est intervenue pour parler de ses travaux en matière d'hygiène dans l'agro-industrie, c'est-à-dire les procédés de transformation des aliments.
À terme, la déclinaison industrielle de ses travaux pourrait trouver un prolongement pour la filière des produits de la pêche. « On essaie de trouver des solutions aux problèmes des industriels, particulièrement pour la bactérie listéria sur laquelle on travaille depuis plus de 10 ans », conclut Graziella Bourdin, du laboratoire boulonnais ANSES.

Voir: http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Boulogne_sur_Mer/actualite/Secteur_Boulogne_sur_Mer/2010/11/18/article_des-chercheurs-en-agroalimentaireont-ech.shtml

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