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30 mai 2011

Alsace énergivie pousse l’Institut Énergie +

 
Le 24/05/2011 par Yolande Baldeweck

Un an après sa labellisation par l’État, le pôle Alsace énergivie affiche une trentaine de projets, mais surtout un projet-phare, l’Institut Énergie +, avec sept plateformes.

Reconnu comme pôle de dimension nationale à vocation européenne et internationale le 11 mai 2010, Alsace énergivie s’inscrit dans une démarche lancée il y a dix ans. Sa labellisation pour laquelle le président du conseil régional, Philippe Richert, s’était fortement engagé, doit permettre de développer, dès 2015, « les solutions à énergie positive dans les bâtiments et à faire en sorte qu’ils produisent davantage d’énergie qu’ils n’en consomment ». En arrière-plan, le président d’Alsace énergivie, Pierre-Étienne Bind-schedler, PDG de Soprema, a rappelé l’engagement de l’Union européenne d’augmenter de 20 % l’efficacité énergétique d’ici 2020 et de porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans la production énergétique…

Concrètement, une étude des organisations professionnelles du bâtiment estime, en Alsace, les travaux à réaliser sur 850 000 logements anciens, à 11 milliards d’euros et 2,4 milliards pour le tertiaire. À quoi s’ajouteraient les investissements techniques de production sur ces mêmes bâtiments. Il y a là un gisement d’emplois potentiel, mais pas seulement. Car l’idée est de se placer sur le marché français et européen à travers la mise au point de méthodes de conception et de systèmes, sans oublier la mise en place de réseaux locaux de distribution d’énergie.

Intercluster

Pour l’heure, le pôle regroupe 83 entreprises et 14 établissements d’enseignement et de recherche, avec comme objectif de réunir 150 membres d’ici deux ans et de s’inscrire dans un « intercluster » avec Karlsruhe, Fribourg et Bâle. Il mobilise un comité restreint de 12 membres (6 industriels et 6 partenaires), avec une équipe de 6 collaborateurs dirigée par Jean-Luc Sadorge et un budget de 1 M€ (million d’euros). Le président d’Alsace énergivie a mis l’accent sur les 12 projets déjà labellisés, pour un montant de 63 M€, dont le programme de géothermie profonde chez Roquette à Beinheim, « premier démonstrateur mondial » dans ce domaine. 17 projets sont en cours de montage, dont un visant à créer du béton recyclé…

Simulation 3D des bâtiments

Le projet le plus emblématique pourrait être l’Institut Énergie +, avec sept plateformes structurantes à créer ou à renforcer, une sur le campus de l’Université technologique de Belfort-Montbéliard axée sur les microréseaux, et les six autres sur le campus de Strasbourg, en partenariat avec l’Université, l’École d’architecture, l’Insa, le CNRS et les Compagnons du devoir. Cet institut a pour objectif, avec le soutien d’ES et d’EDF, de General Electric, Soprema, Hager et GDF/Suez, de susciter des projets entre entreprises et laboratoires, d’offrir aux entreprises un lieu d’expérimentation (ainsi pour la simulation 3D des bâtiments, qui n’existe nulle part ailleurs) et de formation pour leurs salariés.

Ce programme de 56 M€ sur 10 ans, qui a été présenté dans le cadre du Grand emprunt, devrait aboutir à la création d’une « École européenne des énergies décarbonées », destinée à des architectes et ingénieurs, sous le patronage de deux universitaires de Louvain et de Lausanne. On saura fin juin si ce projet — que le président Bindschedler compare à l’Ircad du professeur Marescaux en terme de retombées — est accepté. « S’il n’était pas labellisé, il faudrait le réaliser quand-même », a observé la vice-présidente du conseil régional, Sophie Rohfritsch. Le ministre Philippe Richert a acquiescé, même s’il espère, une fois encore, le soutien de l’État…

Voir: http://www.lalsace.fr/actualite/2011/05/24/alsace-energivie-pousse-l-institut-energie

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