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Regards sur les pôles
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24 juillet 2011

Comment accélérer l'essor des énergies renouvelables en Outre-Mer?

 
Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) vient de rendre un avis sur le développement des énergies renouvelables en Outre-Mer. Fortement dépendants (à plus de 90%) des énergies fossiles, qui sont importées, et isolés sur le plan des réseaux électriques, ces territoires ont su compenser leurs handicaps en misant sur la biomasse et la géothermie (Guadeloupe), l'énergie hydraulique (La Réunion, Guyane) ou l'énergie photovoltaïque (Mayotte). Le mix énergétique de ces territoires diffère donc de celui de la France métropolitaine. Les besoins en carburant et électricité y sont croissants. Le Cese y voit un effet de "rattrapage" par rapport aux moyennes de consommations, qui sont plus élevées en métropole.

L'objectif, fixé par la loi Grenelle 1, est d'y renforcer l'autonomie énergétique. Des efforts ont été fournis en ce sens mais il reste encore beaucoup à faire en termes de pilotage et d'investissements. Cela est  d'autant plus vrai que l'Outre-mer, souligne le rapport, a le potentiel pour se hisser au rang de vitrine en matière de recherche et d'application industrielle : "Il existe là un enjeu industriel, particulièrement pour le tissu de PME travaillant dans le secteur". Sur le plan de la recherche, le Cese préconise un renforcement des liens entre pôles de compétitivité de métropole (pôles Mer en Bretagne et Paca) et centres de recherches ultramarines. Sachant que la problématique de stockage des énergies intermittentes y est brûlante, le Cese plaide pour une généralisation des "schémas directeurs de stockage", à l'instar de ce qu'a fait La Réunion.

Le rapport ajoute qu'"à l'instar des lacs de barrage, qui stockent l'énergie hydroélectrique, les lagons artificiels offrent des possibilités de stockage d'énergie". Autres pistes : favoriser la mise en place de démonstrateurs et muscler l'ingénierie locale. "La formation des porteurs de projets locaux constitue un vrai sujet et mérite sans doute que la métropole s'y intéresse davantage". Quant au grand public, il n'y est pas assez informé et mobilisé - il faut donc y développer des espaces d'information et de conseils en énergie. Sur le plan financier, l'Outre-mer bénéficie de tarifs d'achat souvent plus élevés qu'en métropole. Un dispositif que le Cese recommande de maintenir. Le toilettage qui s'impose se situe davantage du côté de la gouvernance. En effet, les statuts et compétences des collectivités ultra-marines sont très hétérogènes. "Or cette diversité rend plus complexe une meilleure coordination entre les différents exercices programmatiques : européens, nationaux et locaux", conclut le Cese.

Voir: http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250262168379&cid=1250262159967

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