Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Regards sur les pôles
Regards sur les pôles
Publicité
Regards sur les pôles
Visiteurs
Depuis la création 304 837
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
11 décembre 2011

L'agglo espérait plus de la Région

 
Geneviève Darrieussecq souhaite que la Région revoie sa participation financière à la hausse pour le projet des berges.
 
Geneviève Darrieussecq regrette que l'engagement financier de la Région pour le projet des berges des Trois-Rivières « ne soit pas très significatif par rapport à l'ampleur du programme ». Photo archives Nicolas Le Lièvre

Faire du développement économique « le moteur de son attractivité et de sa compétitivité », telle est la philosophie du Marsan Agglomération, inscrite dans le contrat d'agglomération pour 2011-2013, qui était soumis au vote des délégués communautaires jeudi dernier. On y retrouve pêle-mêle, le projet urbain des berges des Trois-Rivières de Mont-de-Marsan, la zone d'activités à vocation technopolitaine, le pôle d'échange multimodal de la gare, la construction de logements sociaux… Autant de projets sur lesquels la Région s'engage financièrement (lire par ailleurs).

« Déçue »
 
Et c'est justement le point qui pose problème à Geneviève Darrieussecq : l'engagement financier de la Région pour le projet des berges des Trois-Rivières ne serait pas « très significatif par rapport à l'ampleur du programme. »

La future réalisation pèse dans la globalité de ses quatre phases, un peu plus de 13,1 millions d'euros. « La Région Aquitaine souhaite participer financièrement aux tranches 2 et 3, sur les volets patrimoine naturel, eurovéloroute, tourisme fluvial », a rappelé Geneviève Darrieussecq. Soit un total de 856 821 euros : 6,5 % du montant du projet total. « J'ai été personnellement déçue de cet engagement financier : d'autant que sur les autres dossiers, la Région s'engage à hauteur significative. Je souhaite en rediscuter avec Alain Rousset. Pour moi, c'est encore en cours de négociation. »

La teneur du contrat d'agglo

Le contrat d'agglomération s'articule autour de quatre axes : promouvoir l'aménagement et le développement durable du Marsan Agglomération ; améliorer la compétitivité du territoire ; renforcer son attractivité ; améliorer les solidarités. Outre le projet des berges des Trois-Rivières, le contrat compte 15 autres dossiers qui présentent des états d'avancement différents. Pêle-mêle, le contrat prévoit des enveloppes de la Région pour le parc naturel urbain, qui doit mettre en valeur et préserver les richesses écologiques, historiques et culturelles du Marsan, la création du pôle d'échange multimodal de la gare, la requalification urbaine du nord-est de Mont-de-Marsan, la zone d'activités à vocation technopolitaine censée développer l'aide à la création d'entreprises, la réhabilitation du foyer des jeunes travailleurs de Mont-de-Marsan, ou encore pour une étude pour transformer le hall de Nahuques en un lieu dédié au tourisme d'affaires. Si la présidente d'agglo a déploré l'engagement financier « pas très significatif » de la Région quant au projet des berges, elle a en revanche salué l'ampleur de l'effort de la collectivité sur certains dossiers comme la réhabilitation de la Minoterie en vue d'accueillir l'Office de tourisme communautaire, le développement de la base nautique et de loisirs de Menasse, ou encore l'eurovéloroute.

Il n'en fallait pas plus à Renaud Lagrave pour coiffer sa casquette de vice-président du Conseil régional, et défendre la collectivité en pointant du doigt le désengagement de l'État. « La Région se retrouve seule à financer ces contrats d'agglo puisque l'État ne revient pas sur la seconde génération desdits contrats, souligne-t-il. Le 19 décembre, nous devrons adopter à la Région le contrat d'agglo et voter le budget, qui est en hausse de 1,7 % à peine. Cela correspond à une baisse significative des crédits sur beaucoup d'actions de la Région. Il a fallu faire des choix. Mais par rapport à ce contrat d'agglo, il y a un engagement fort et même plus fort qu'ailleurs », conclut-il, citant le Grand Dax ou encore Agen.

« Rengaine »
 
Autres réactions dans les rangs des délégués communautaires, côté saint-pierrois : « Ce contrat n'est en rien comparable au précédent, note Jacques Ducos. Il était autrement visionnaire, avec le Pôle culturel, la médiathèque, et autrement créateur de lien social que ces deux pages et demie que vous nous présentez. »

Autre grief adressé au document : il bénéficierait surtout à Mont-de-Marsan. « Vous voulez faire financer par la communauté vos propres projets. C'est un contrat partisan que nous ne voterons pas », a-t-il conclu.

Mais cette « rengaine de la ville centre qui mange les villages et tout l'argent » est « dépassée » pour Geneviève Darrieussecq. « Une agglomération qui ne s'occupe pas de sa ville centre ne va pas dans le bon sens.

Mont-de-Marsan ne demande pas plus que les autres communes, mais elle demande au moins le même traitement. »

Enfin, quelques voix se sont élevées pour dénoncer les dépenses que représente ce contrat pour l'agglomération.

Jean-Paul Alyre, le maire de Geloux, obligé de s'absenter durant la séance, a fait lire un message dans lequel il prédit que l'agglo ira « droit dans le mur » en 2012. L'élu préconise de faire « une vraie simulation du budget avec le montant des investissements en cours, le tout sur les cinq ou six prochaines années. » Des incertitudes d'ordre financier auxquelles la présidente coupe court : « On travaille sur des plans pluriannuels d'investissements. Nous savons très bien où nous allons. » Le contrat d'agglomération a finalement été adopté à la majorité, avec huit abstentions.

Voir: http://www.sudouest.fr/2011/12/05/l-agglo-esperait-plus-de-la-region-571889-637.php

PB VEILLE CONSULTING
L'information au service de l'entreprise
http://www.pb-veille-consulting.com

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité