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Regards sur les pôles
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25 mai 2012

AGRIPIR : Réseau européen pour promouvoir, développer l'agriculture pyrénéenne

AGRIPIR a pour objectif de contribuer au développement de la R&D grâce à la mise en place d'un réseau de coopération, d'échange et d'expérimentation entre plusieurs types d'acteurs espagnols et français : des acteurs de la filière agro-pastorale, des collectivités territoriales et agences de développement, des centres technologiques et laboratoires de recherche, des entreprises innovantes. Organisé autour de groupes de travail thématiques, AGRIPIR se fixe pour mission d'impulser de nouvelles dynamiques : études d'impacts, échanges de bonnes pratiques et, surtout, développement de projets de recherche et de développement de haute technologie, orientés vers les besoins de l'agriculture de montagne.

Une douzaine de territoires français et espagnols s'investissent dans ce projet, intégré dans le Programme Opérationnel de Coopération Territoriale Espagne-France-Andorre (POCTEFA 2007-2013), qui a reçu en février dernier un avis favorable du Comité de Programmation, pour un budget global de 985 525 euros.

Parmi eux, le département de l'Ariège, via l'agence de développement économique Ariège Expansion et la Fédération pastorale de l'Ariège, aux côtés des Pôles de compétitivité Agrimip Innovation et Aerospace Valley, la CCIT de Bayonne Pays Basque, mais également l'Instituto Vasco de Investigación y Desarrollo Agrario ou l'Institut de Recerca Itechnologia Agroali - Irta ...

La rencontre de lancement des travaux entre les différents acteurs du réseau AGRIPIR s'est tenue les 10 et 11 mai derniers dans les locaux de la pépinière d'entreprises Cap Delta à Verniolle.

En mutualisant leurs efforts, les acteurs du développement local espèrent remédier à ce sentiment d'isolement ressenti par de nombreux professionnels et contribuer au développement de l'agriculture de montagne et, plus généralement, du massif pyrénéen. Parmi leurs priorités figurent la création de projets mutualisés de recherche et de développement, de haute technologie et à forte valeur ajoutée, l'encouragement au développement ou à la création d'entreprises innovantes dans le massif pyrénéen en identifiant de nouveaux marchés, et la promotion/valorisation d'actions conjointes en faveur du développement de l'agriculture de montagne au travers d'une centaine de manifestations grand public ou d'évènements spécialisés.

Afin de stimuler la dynamique initiale de ce réseau et d'expérimenter une première implémentation de technologie innovante, un projet pilote a déjà été identifié : le développement et le test de clôtures virtuelles en estive.

L'agriculture de montagne

Avec ses 390 Km d'Est en Ouest et ses 49 720 Km2 de superficie (dont 40 % en France), le Massif pyrénéen représente un vaste territoire transfrontalier, au sein duquel l'agriculture de montagne est omniprésente. L'agriculture de montagne est soumise à des contraintes spécifiques (altitude supérieure à 500 mètres, pente supérieure à 15 %, étagement de la végétation etc.). Elle concerne une agriculture souvent extensive, à l'opposition de l'agriculture intensive réalisée dans les plaines et les plateaux.

Des deux côtés de la frontière, le pastoralisme prend une place économique et sociale primordiale dans un massif montagneux où les conditions de relief et de climat permettent difficilement l'implantation d'autres activités. Il contribue, de surcroît, à la sauvegarde des paysages pyrénéens, à la protection des milieux naturels, à la production de produits de qualité. A lui seul, il concerne plus de 6000 exploitations agricoles ; soit près de 700 000 ovins, bovins, caprins, porcins et équins, qui transhument sur 550 000 ha d'estives d'altitude.

Mais l'agro-pastoralisme pyrénéen rencontre aujourd'hui des obstacles :

- Une vive concurrence sur le foncier et l'usage de l'espace ;
- Un faible revenu des exploitations lié en partie à une valorisation insuffisante des produits (viande en particulier) ;
- Une pénibilité de travail et un surcoût des investissements liés à l'altitude et à la pente ;
- Un fonctionnement très dépendant des aides au développement rural et de vives inquiétudes quant à l'évolution du second pilier de la PAC (politique agricole commune).

Au regard de ces problématiques, beaucoup de jeunes actifs hésitent à s'engager dans l'agropastoralisme et nombreux sont ceux à préférer tenter leurs chances en ville. Ceux qui persistent ont souvent l'impression d'être délaissés par les acteurs publics. Bien qu'organisés en fédérations, ils n'ont guère d'échanges avec d'autres acteurs du territoire. En outre, ils se sentent parfois très loin des évolutions technologiques de la société.

Malgré la présence d'un tissu local de petites PME innovantes et de laboratoires / centres de recherche à proximité du massif pyrénéen, l'agriculture de montagne ne profite guère d'avancées technologiques.

Le réseau AGRIPIR est l'une des réponses à ces problématiques.

Plus d'infos sur : http://www.ctp.org

Source : Ariège Expansion - Annie Fachetti - 21 Mai 2012

Voir: http://extranet.ariege-expansion.com/4DACTION/voir_production_num/1/2/5/1375/2198398/portail123/

Patrick Barbieri
PB VEILLE CONSULTING
L'information au service de l'entreprise

http://www.pb-veille-consulting.com

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