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Regards sur les pôles
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8 décembre 2007

La place de la France en Algérie doit être dans les investissements

«Il faut oublier les anciens schémas  reposant sur le coût salarial faible et aller vers une économie basée sur le savoir et l’innovation», lance Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), à l’adresse de ses partenaires français qui vont accompagner leur président, Nicolas Sarkozy, dans sa visite en Algérie, entamée hier. M. Hamiani souhaite que la coopération française s’oriente vers la mise en œuvre, en Algérie, du concept de pôles de compétitivité.
Dans un entretien accordé à la chaîne III de la radio nationale, dont il était l’invité de la rédaction, le président du FCE constate qu’au plan des échanges commerciaux, les marques françaises sont très présentes en Algérie, mais il pense que la place de la France devrait être plus importante dans les investissements et souhaite que l’effort se porte vers la petite et moyenne entreprise et la petite et moyenne industrie (PME/PMI). Car, expliquera-t-il, pour atteindre un taux de croissance de 7 à 8%, le vecteur est la PME/PMI. Il rappelle que la stratégie industrielle dessinée par le ministère des Participations a défini quelques secteurs d’investissements prioritaires : agroalimentaire, produits pharmaceutiques, automobile. Les investissements français pourraient concerner d’autres secteurs également, comme celui des composants électroniques.
M. Hamiani signale que des dossiers ont été préparés  pour être discutés avec les partenaires français à l’occasion de la visite du président Sarkozy, mais cela reste encore au niveau du «confidentiel», ajoute-t-il. Ceci dit, il note la progression du montant des investissements français en Algérie : 50 millions de dollars en 2003 et dix fois plus, dit-il, en 2006. C’est loin, admet-il, des 10 milliards de dollars investis en Algérie par les pays arabes, mais la qualité est différente, précise-t-il, dans la mesure où les investissements français sont complémentaires à notre industrie alors que ceux des pays arabes vont dans l’immobilier et les services. De plus, souligne-t-il, en 2007, les gros investissements dans le secteur de l’énergie d’un montant de plus de 3 milliards de dollars vont faire passer la France à la première place pour l’investissement en Algérie tous secteurs confondus.  Pourtant, fait-il remarquer, le marché algérien reste encore peu attractif comme le prouve la décision de Renault d’implanter son usine de véhicules au Maroc plutôt qu’en Algérie où la demande est plus forte. « C’est à nous à revoir notre copie », estime le président du FCE qui rappelle les problèmes de compétitivité liés au terrain, au traitement financier, aux lourdeurs administratives,… Mais, insiste-t-il, on ne veut pas que notre pays devienne un comptoir où se déversent toutes sortes de produits. On doit inciter, ajoute-t-il, nos partenaires à investir. Dans ce sens, le FCE est attentif aux signaux qui seront émis à l’occasion de la visite du président français et dans quelle mesure cette visite contribuera à rapprocher les chefs d’entreprise des deux pays.
Lakhdar A.

Voir: http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=57923&idc=4&refresh=1%252525252525252525252525252B%252525252525252525252525252B+

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