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Regards sur les pôles
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26 avril 2010

Biotechs : La révolution de l’industrie pharmaceutiques

L’industrie pharmaceutique restructure son système de recherche autour de PME innovantes dont l’essentiel de l’activité réside dans un travail de R&D long, coûteux mais porteur d’un fort potentiel de développement et d’avantages compétitifs. Oséo avec qui nous publions ce dossier, consacre environ 10% de ses aides à l’innovation à cette filière.
Ce sont pour l’essentiel des PME spécialisées dans les biotechnologies dédiées à la santé. On les appelle les « biotechs » et elles sont en train de révolutionner l’industrie pharmaceutique. Cette dernière, qui s’est constituée autour de grands groupes, se cherche un nouveau modèle de développement économique. En parlant des huit pôles de compétitivité qui en France sont dédiés à ce secteur(1) Daniel Vasmant, chef du bureau des industries de santé, des biotechnologies et de l’agroalimentaire à la DGCIS, disait en février dernier qu’ils favorisent « le transfert entre les découvertes fondamentales et leurs applications aux patients, illustrant ainsi le continuum de la recherche, du laboratoire au lit du malade ». Or, ce sont précisément ces PME qui aujourd’hui assurent une part grandissante de ce continuum.

Une industrie qui marque le pas face aux nouveaux défis

Les biotechs sont portées par l’émergence de nouveaux besoins thérapeutiques. Le marché pharmaceutique mondial reste en croissance, mais l’industrie traditionnelle semble marquer le pas face aux nouveaux défis que constituent le vieillissement de la population, la persistance de pathologies chroniques comme le cancer ou les maladies cardiovasculaires, le développement des maladies infectieuses et en particulier les infections d’origine virale comme le Sida ou l’hépatite. En termes de traitements, les biotechnologies ont créé des perspectives qui n’ont pour équivalent que celles ouvertes par l’utilisation de la pénicilline et la création des premiers antibiotiques au XIXéme siècle.

De nouvelles technologies médicales

L’utilisation d’anticorps monoclonaux, de protéines, de cellules, de gènes d’origine humaine conduit à des innovations de rupture, notamment grâce à la création de bio-médicaments. Mais parmi les entreprises biotechs certaines sont davantage tournées vers le développement de nouveaux outils ou de modèles de recherche. Elles travaillent notamment sur la création de de plates-formes, afin de produire des modèles permettant de sauter des étapes lors du développement des candidats médicament. Des outils qui conduiront par exemple à anticiper l’évaluation des effets secondaires d’un médicament sur l’être humain. « Avec un bon outil de recherche en amont, on pourrait voir rapidement si un médicament sera efficace ou pas », commente Virginie Fontaine-Lenoir du secteur santé d’Oséo.

Une R&D longue et coûteuse

L’avantage, bien sûr, ce sont les pertes de temps et les dépenses inutiles que l’on pourrait éviter. Dix à quinze ans, c’est le temps de R&D nécessaire à la mise sur le marché d’un médicament. C’est long et c’est extrêmement coûteux. Les biotechs traversent cette période sans réaliser de chiffre d’affaires et les besoins de financements sont énormes. Fonds d’investissements, capitaux-risqueurs, introduction sur le marché, sont des passages obligés pour qui veut mener à bien son projet de développement. Et encore, lorsqu’elles parviennent à la phase 2 des essais cliniques qui consiste à tester directement le médicament sur des patients, les enjeux industriels et financiers sont tels que ce sont les big-pharmas qui reprennent la main le plus souvent.

Un environnement facilitateur pour la filière

Dans ce contexte, Oséo joue son rôle d’accompagnateur des entreprises innovantes. Les biotechs de la santé représentent 10% des aides à l’innovation accordées sous forme de subvention ou d’avances remboursables, soit plus de 40 M€ pour 277 projets en 2009. Les projets d’innovation stratégique industrielles représentent quant à eux près de 50 M€. Avec le renouvellement du plan anti-cancer, le lancement du plan Alzheimer, la création de l’Alliance nationale des sciences de la vie, la stratégie des pôles de compétitivité, les fléchages des appels à projets de l’ANR, l’environnement institutionnel de la filière apporte des réponses aux enjeux du secteur. De plus, les moyens alloués aux politiques publiques en faveur des biotechs devraient être renforcés dans un proche avenir. Les investissements prioritaires définis dans le cadre de l’emprunt national, qu’il s’agisse des 2 Md€ destinés aux PME et ETI innovantes, ou des 2 Md€ alloués aux sciences du vivant, devraient pour une part de ces montants alimenter l’effort de R&D de la filière. Une filière porteuse d’un fort potentiel de développement et de compétitivité.

20 avril 2010, Pierre Magnetto

Voir: http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article5505

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Commentaires
A
J'écris d'Italie, j'ai été guéri par le Dr Jekawo, un phytothérapeute traditionnel qui a guéri de nombreuses maladies comme le VIH/sida, l'herpès, le diabète, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, l'hépatite et le cancer. Un de mes amis m'a dit de contacter le Dr Jekawo et après l'avoir contacté, il m'a ensuite préparé un médicament à base de plantes qui a complètement guéri mon hépatite et mon cancer de la prostate après avoir bu ses médicaments à base de plantes pendant 15 jours. Je suis tellement reconnaissante en ce moment et j'ai envie de partager ceci ici afin que tout le monde puisse être soigné par le Dr Jekawo. ses coordonnées e-mail sont : drjekawo@gmail.com il guérit tant de maladies et ils l'appellent un grand guérisseur.<br /> <br /> <br /> <br /> Merci à l'administrateur du blog.;;;;;
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