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Regards sur les pôles
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3 octobre 2010

Les pôles de compétitivité n’ont-ils servi à rien ?

Nouer le dialogue. Faire travailler entre eux des acteurs qui s’ignoraient jusque là. De l’avis de tous, c’était les premières vertus des pôles de compétitivité créés il y a cinq ans.
Las, le dépouillement de la consultation publique lancée entre le 7 juin et le 7 juillet 2010 par Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat chargée de la prospective et du développement numérique, semble indiquer le contraire. En tout cas,  il marque une fracture persistante entre grandes entreprises et PME. Certes, certains grands comptes ont bien répondus ensemble et préparent déjà leur consortium pour récupérer un part des investissements d’avenir du volet « contenus et usages numériques », avec son enveloppe de 2,25 milliards d’euros. Mais es PME sont restées bien  isolées face à leur copie. A croire que  les pôles Images et réseau, System@tic, TES  et autres Minalogic, SCS ou Cap digital n’ont servis à rien, du moins dans le dialogue PME-grandes entreprises !
Et je ne suis pas sûre que forcer les membres fondateurs des futures co-entreprises du numériques de demain  à travailler avec des pme, se face pour le  plus grand profit de ces dernières. La plupart de ces groupes internationaux agissent en effet encore souvent comme des prédateurs vis à vis des PME innovantes. Pour preuve. Le programme Passerelle d’Oséo, qui vise justement à organiser des démonstrateurs commun entre une PME et une grande entreprise, ne trouve pas preneur, tant les problèmes de propriété intellectuel reste conflictuelles entre les deux parties.
Et quand, lors d’une conférence sur les smart grid, une start-up super innovante en est à mendier à ERDF le prêt d’un boitier Linky pour tester son module d’affichage intelligent des consommations, ont se dit qu’il reste encore beaucoup de chemin sur la route de l’innovation ouverte.

Pour information il y a déjà deux co-entreprises sont sur les rails pour prétendre aux investissements d’avenir, via le futur appel à manifestations d’intérêt. Le premier serait mené par Orange, Dassault Systèmes et Thalès, le second apr  Bull, EADS et le CEA.

AB

Voir: http://blog.usinenouvelle.com/innovation/financement/les-poles-de-competitivite-n%e2%80%99ont-ils-servi-a-rien/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+innovationenquestions+%28Blog+Usine+Nouvelle+%3A+L%27Innovation+en+questions...%29

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