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Regards sur les pôles
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23 janvier 2011

Le numéro deux d'Airbus à la tête de Pacte PME

18/01/11 Veronique Le Billon

Le directeur général délégué d'Airbus, Fabrice Brégier, prend la présidence de l'association mettant en relation PME et grandes entreprises. Il juge que « les chefs d'entreprise attendent trop longtemps pour ouvrir leur capital ».

Faire grandir les PME par le chiffre d'affaires plutôt que par des aides publiques : c'est l'angle d'attaque de l'association Pacte PME, qui met en relation 35 « grands comptes » acheteurs (d'Air Liquide à EDF en passant par Microsoft ou le Conseil régional d'Ile-de-France) et un vivier de PME, et qui porte aujourd'hui à sa présidence le directeur général délégué d'Airbus, Fabrice Brégier. « L'idée m'a intéressé parce qu'elle est vertueuse : les grands groupes s'engagent à s'ouvrir à des PME innovantes, à les promouvoir à l'étranger, à avoir des relations différentes pour leurs achats », explique-t-il. « Nous sommes plutôt sur la version du capitalisme rhénan d'investissement à long terme que sur la culture anglo-saxonne de réduction des coûts. C'est une version modernisée et privée du Small Business Act », résume Emmanuel Leprince, directeur général de l'association.

Changer de culture

Alors que la France se caractérise par un faible nombre d'entreprises de taille intermédiaire (de 250 à 5.000 salariés), qui plus est de taille modeste, Fabrice Brégier recommande un changement de culture des patrons de PME.

« Vous avez souvent des bons chefs d'entreprise, mais qui attendent trop longtemps pour ouvrir leur capital. »

D'ailleurs, prévient-il, « notre action doit être synonyme de compétitivité. Nous devons favoriser les PME les plus innovantes, les plus compétentes et les plus dynamiques. Nous ne sommes pas une voiture-balai qui donne sa chance à tous. »

Pacte PME veut passer de 35 adhérents à une centaine d'ici à dix-huit mois et s'appuyer davantage sur les réseaux des associations partenaires, notamment les pôles de compétitivité. L'association veut aussi travailler sur l'aspect réglementaire. « Pour les achats publics, les procédures sont trop lourdes. Il faut parvenir à des guichets simples », estime Fabrice Brégier. Premier bilan de la nouvelle présidence dans six mois.

V. L. B., Les Echos

Voir: http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201074883930.htm

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