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Regards sur les pôles
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25 avril 2011

La chimie verte sort du bois

À l'initiative de l'aquitain Xylofutur, cinq pôles de compétitivité, dont tout ou partie de l'activité est tournée vers la chimie verte du végétal, ont décidé de coordonner leurs actions. Ainsi, aux côtés de Xylofutur, trouve-t-on Industries et Agro-ressources (IAR, Champagne-Ardenne), Axelera (Rhône-Alpes), Agrimip Innovation (Midi-Pyrénées) et Fibres (Grand Est). Ils viennent de concrétiser leurs intentions en signant une convention de partenariat baptisée UPC2V (Union des pôles de la chimie verte du végétal).

« On parle beaucoup d'agro-ressources, mais on entend beaucoup moins parler de chimie du bois. Ce rapprochement va lui donner un peu plus de visibilité », expliquent Denis Sens, directeur recherche et développement chez Tembec à Tartas (40), et Jean-François Nothias, chargé de mission à Xylofutur. La première des actions va consister à établir, à l'échelle nationale, une cartographie des différents projets sur la chimie verte du végétal qui sont actuellement portés par les pôles de compétitivité impliqués. Un annuaire des compétences va être également dressé afin de faciliter l'accès aux gisements de recherche et d'innovation. Enfin, le partenariat sera mis à profit pour faire valoir, à l'international, les compétences françaises dans ce domaine.

« Énorme potentiel »

La chimie verte est « un vaste champ ouvert qui offre un énorme potentiel », souligne Denis Sens. Elle s'inscrit déjà dans la réalité des entreprises. Ainsi, explique-t-il, le site industriel de Tembec, dans les Landes, est-il devenu aujourd'hui moins une papeterie qu'une « bioraffinerie du bois ». Concrètement : « Du matériau bois, on extrait tous les composants chimiques pour en faire des produits commerciaux », tels que, par exemple, des additifs alimentaires, des additifs pour vernis et peintures, des additifs industriels pour le séchage du béton ou du plâtre. Denis Sens et Jean-François Nothias citent également le projet Bioextra, labellisé par Xylofutur et porté par l'entreprise Biolandes à Labrit (40). « Il s'agit d'extraire des molécules de la biomasse avant que celle-ci ne parte à la chaudière », pour des applications en cosmétique, parfumerie, papeterie. Tembec, Smurfit et Georgia-Pacific sont également impliqués dans ce projet.

En arrière-plan du partenariat institué entre les cinq pôles de compétitivité s'inscrit l'occasion pour le secteur de la chimie du végétal de « développer des produits d'origine naturelle et renouvelables sur la base de procédés respectueux de l'environnement ». Cela dans un contexte de raréfaction des ressources fossiles et de lutte contre les gaz à effet de serre.

Voir: http://www.sudouest.fr/2011/04/18/la-chimie-verte-sort-du-bois-374763-1257.php

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