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Regards sur les pôles
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3 juillet 2011

Pôle ViaMéca : « En mécanique, il y a toujours de la braise sous la cendre ! »

Saint-Etienne. « Contrairement à ce qu’on entend, l’industrie a un avenir en France ». C’est ce qu’a démontré hier, l’assemblée générale du pôle de compétitivité ViaMéca. Avec deux règles d’or : collaboration et innovation 
Une toute petite entreprise qui, depuis les Pyrénées, tient en haleine grâce à son savoir-faire une assemblée d’industriels et de chercheurs réunis à Saint-Etienne ? C’est ce qui s’est produit, hier, lors de l’assemblée générale de ViaMéca. Rencontre avec Georges Duval et André Malet, respectivement président et vice-président de ce pôle de compétitivité.

>> Pourquoi ViaMéca a-t-elle été créée en 2005 ?

À cette époque, la France a développé ses pôles de compétitivité. Une étude avait démontré l’effet « cluster », c’est-à-dire un regroupement d’entreprises, de centres de recherche et d’organismes de formation qui, sur un territoire, s’engagent dans une démarche partenariale et dégagent une synergie autour de projets innovants.

>> Dans quels secteurs intervenez-vous ?

Nous avons trois domaines de compétences identifiés : ingénierie des surfaces, procédés avancés de fabrication, systèmes intelligents et robotique.

>> Quelle est votre mission ?

ViaMéca identifie les besoins, crée et labélise les projets, collecte les fonds auprès des organismes financeurs.

>> L’assemblée générale a encouragé les partenariats internationaux ?

Nous avions des représentants de deux pays qui réussissent très bien sur les projets européens. L’Italie, avec le cluster Mesap qui a signé son premier partenariat en Europe avec ViaMéca.

Et l’Allemagne où, depuis 60 ans, le modèle Fraunhofer (centre technique) a fait ses preuves. L’industrie allemande sait s’exporter, il faut que nous prenions exemple.

>> Le travail en réseau est votre règle de base ?

Un pôle de compétitivité, c’est structurant. Les entreprises font des progrès beaucoup plus vite regroupées que seules.

>> Mais l’industrie a-t-elle un avenir en France ?

On entend trop souvent le contraire. Il faut être positif, fabriquer, en France, des produits innovants. Avec l’innovation et les collaborations, nous y arriverons !

>> Ce qui inclut de « repenser » la formation ?

En France, peu de parents souhaitent voir leurs enfants travailler dans la mécanique. Une image des ateliers « à la Zola » a la vie dure. Pourtant, des besoins d’emploi existent. Il faut revaloriser ces métiers, qui incluent désormais une dimension écologique importante. La mécanique, c’est aussi la passion. Il y a de la braise sous la cendre, et ViaMéca est un énorme levier. Quoi de plus beau que de participer à la construction d’une voiture, d’un avion, d’un bateau ?

Soixante projets labélisés par an

L’activité moyenne de ViaMéca, c’est soixante projets labélisés chaque année. « Cela représente un budget de 100 millions d’euros. Un peu plus de la moitié des dossiers proposés sont retenus ». ViaMéca obtient en moyenne un financement à hauteur de 40 %.

Les 24 projets retenus en 2010 représentent 117 entités, dont un tiers sont des petites entreprises. « ViaMéca démontre donc toute son utilité pour incorporer les PME à l’élan d’innovation ».

Le territoire de ViaMéca est l’espace central français : Rhône-Alpes, Auvergne, Limousin et une partie des régions Centre, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon. Soit 4 000 entreprises de mécanique, représentant 235 000 salariés. « Les grands donneurs d’ordre de la mécanique commencent à venir nous voir, le nom de ViaMéca est désormais connu et reconnu ! ».

Propos recueillis

Voir: http://www.leprogres.fr/loire/2011/06/30/pole-viameca-en-mecanique-il-y-a-toujours-de-la-braise-sous-la-cendre

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