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Regards sur les pôles
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27 décembre 2009

Pôles de compétitivité : on rebat les cartes

Mettre en relation PME, grandes entreprises et chercheurs, investir dans des travaux stratégiques, c'est l'objet des pôles de compétitivité. Quel est leur avenir ?Toulouse est connue pour l'aéronautique, la Silicon Valley pour ses entreprises technologiques. Et le Nord - Pas-de-Calais ?

Daniel Percheron, le président de Région, imagine déjà « le Toulouse du ferroviaire » autour des industriels et des chercheurs spécialisés dans les transports. Pour lui, ces « clusters à la française » confortent « notre souhait d'être une grande région industrielle ».

Eux aussi ils aimeraient ça, les acteurs du pôle i-Trans, réunis autour des deux constructeurs du Valenciennois, Alstom et Bombardier. « Nous ne sommes pas assez connus », regrette Jean-Marie Delbecq, à la tête du pôle sur les transports innovants, qui réunit près de 150 entreprises et 20 organismes de recherche, dans la région et en Picardie essentiellement.

Des emplois créés ou soutenus

Systèmes d'information intelligents, transports moins gourmands en énergie, intermodalité, sécurité, les acteurs du pôle travaillent sur plus de cinquante projets, deux tiers pour le ferroviaire, un tiers pour l'automobile. « 500 emplois ont été créés ou soutenus grâce à ces projets, poursuit Jean-Marie Delbecq. Notre perspective, c'est mille emplois à la fin des projets en cours ».

Guy Leblon, le patron de Stratiforme, un équipementier ferroviaire implanté à Bersée, en Pévèle, estime que « réunir constructeurs et PME est un gage de succès ». Dans le cadre du nouveau « contrat de performance 2009-2011 », « il faut aller plus loin », impliquer plus de PME et « doubler le nombre de projets », indique Yves Ravalard, directeur scientifique d'i-Trans.

Outre le pôle i-Trans, la région compte six pôles de compétitivité (lire l'encadré ci-dessous). Combien en comptera-t-elle l'an prochain ? En effet, si le gouvernement a retardé l'échéance, la question demeure : la région perdra-t-elle deux pôles de compétitivité en 2010 ? Ces dispositifs permettent de créer des filières industrielles reconnues grâce à des fonds publics et privés. Le label assure aussi une visibilité des filières concernées hors des frontières de la région.

Dans le Nord - Pas-de-Calais, des incertitudes planent sur le devenir du pôle Aquimer (transformation des produits de la mer, Boulogne-sur-Mer) et du pôle MAUD (matériaux et applications pour une utilisation durable des emballages et des arts de la table). « Une évaluation a été réalisée fin 2009, dont les conclusions sont actuellement à l'étude par les ministères concernés », indique-t-on à la préfecture de région. Finalement, des compléments nécessaires « ne permettent pas de prendre une décision avant la fin de l'année ». Le gouvernement a donc décidé de reporter celle-ci à 2010.

Deux de perdus, deux de gagnés ?

On saura en même temps si deux nouveaux pôles décrocheront le précieux label. Deux candidatures ont été déposées en préfecture dans le domaine des éco-technologies et le recyclage. Il s'agit des projets MEDEE (Maîtrise énergétique des entraînements électriques) et TEAM² (Technologies de l'environnement appliquées aux matières et matériaux).

Voir: http://www.nordeclair.fr/Actualite/2009/12/17/poles-de-competitivite-on-rebat-les-cart.shtml

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