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Regards sur les pôles
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27 décembre 2009

Spécial pôles de compétitivité

L’âge de raison

Il va falloir gagner en efficacité et en autonomie! Voilà en substance le message de Christian Estrosi, le ministre de l’Industrie, lors de l’annonce d’une série de mesures concernant les pôles de compétitivité à l’occasion du Paris Région Innovation Tour, le 30 novembre dernier.

Nouveau label «inter-pôle », adossement encouragé de pôle à pôle... Surtout, l’Etat rêve de n’afficher à l’international qu’une poignée de «Silicon Valley» à la française. Cinq d’entre eux vont être sélectionnés pour devenir des «clusters de classe mondiale». Et dans des secteurs jugés «stratégiques », comme l’aéronautique, les nanotechnologies, les TIC ou les nouveaux matériaux. Une façon de croiser les problématiques du grand emprunt et des états généraux de l’industrie, qui aboutiront à une nouvelle politique industrielle nationale, dévoilée par le président de la république Nicolas Sarkozy au cours du premier trimestre 2010. Cela fait déjà quatre ans que les acteurs de l’industrie, de la recherche et de l’enseignement supérieur ont été conviés par le gouvernement à collaborer au sein de 71 pôles de compétitivité. L’Etat a alloué, en deux phases (2005-2008 et 2009-2011), 3 milliards d’euros à cette dynamique, qui vise à renforcer la compétitivité de l’économie française. Un vrai succès !

Le nombre de leurs adhérents, de 3200 en 2005, dépassent aujourd’hui 10 000. Mais l’originalité de la démarche concerne surtout l’émergence de projets collaboratifs, sélectionnés et labellisés par les pôles. Ils représentent un montant total de dépenses de R&D de près de 4 milliards d’euros. Pour autant, le succès de ce dispositif reste à confirmer. Les pôles, coincés entre logique de compétitivité et logique d’aménagement du territoire, n’ont pas encore rempli toutes leurs missions. Notamment celle du développement de la croissance et de l’emploi sur des marchés porteurs. «Un pôle est national, où qu’il soit. On est au coeur des débats sur les déperditions du saupoudrage, qu’il faut enrayer pour cibler les vrais enjeux stratégiques », nous confiait récemment le ministre.

Catherine Moal, rédactrice en chef adjointe

Voir: http://www.usinenouvelle.com/article/special-poles-de-competitivite.N123469

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