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Regards sur les pôles
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25 juillet 2010

Pôle Cancer Bio Santé : « Agitateur » d’innovation

En 2009, les projets labellisés par le Pôle de compétitivité Cancer Bio Santé (CBS) ont reçu 30 millions d’euros de financement public pour montant total d’investissement de 70 millions d’euros. La bonne santé du Pôle s’explique en partie par la dynamique qu’il a su mettre en place entre porteurs de projets innovants, chercheurs et « Big Pharma ».
Pierre angulaire du Cancéropôle de Toulouse, le Pôle de compétitivité Cancer Bio Santé (CBS), implanté dans les régions Midi-Pyrénées et Limousin, est présenté par son président Pierre Montoriol comme un « agitateur  ». « La réhabilitation de l’ancien site d’AZF est orientée vers l’établissement du Cancéropôle avec l’implantation de laboratoires comme ceux de l’Institut de recherche des Laboratoires Pierre Fabre et de Sanofi-Aventis, mais aussi de start-ups, du bâtiment commun à l’Inserm et au CNRS ou encore de la Clinique universitaire du cancer et de l’Institut des technologies en sciences du vivant (ITAV). Tout cela prend sens. La dynamique du pôle se voit renforcée et enrichie  » explique Pierre Montoriol.

Insérer les porteurs de projets dans l’écosystème

Pour animer cet écosystème, le pôle CBS, qui a doublé son nombre d’adhérents depuis sa création, a créé, en 2009, les « Rendez-vous du Pôle ». « Il s’agit de temps d’échanges entre porteurs de projets ou d’idées, partenaires (entreprises ou chercheurs) et le Pôle. Chaque rencontre attire environ 300 participants » raconte le président.

Dans la même optique, le Pôle met en place des rencontres avec les « Big Pharma ». « Régulièrement, nous organisons des rencontres entre Sanofi Aventis et une sélection de PME, invitées à présenter leurs activités à des spécialistes du groupe pharmaceutique. Les « Big Pharma », intéressées par la recherche amont, se tournent de plus en plus vers des projets délocalisés de leur centre de R&D et développés par de petites structures, qu’elles financent ou rachètent. Les Laboratoires Pierre Fabre sont très intéressés par le concept. D’autres vont suivre » confie Pierre Montoriol. Cette démarche est également à l’œuvre au sein de l’ECCP (European Cancer Cluster Partnering) qui organise des manifestations B2B entre « Big Pharma » et porteurs de projets.

Les quatre DAS du Pôle

Ces initiatives développent les axes technologiques définis au sein des quatre Domaines d’Activité Stratégique (DAS) du Pôle : « aliment, santé, prévention », en lien avec le pôle agricole et agro-industriel, Agrimip Innovation, « cibles thérapeutiques, marqueurs diagnostiques et pronostiques » (identification de molécules pour soigner ou diagnostiquer), « innovations technologiques » (nanotechnologies, biotechnologies, info technologies ou imagerie médicale) et « maintien à domicile et télésanté ». Sur ce dernier axe, CBS collabore avec le pôle Aerospace Valley. « Les membres de ce pôle ont la capacité d’élaborer des solutions techniques et technologiques aux problèmes posés par les professionnels de santé  » commente Pierre Montoriol. Le Pôle est également partenaire du CNR (centre national de référence) « Santé à Domicile et Autonomie », réparti sur quatre territoires (Limousin, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Paca), et associant le Pôle Elopsys.

Vers une formation « business » pour les jeunes porteurs

La logique et la dynamique développées par le Pôle semblent fonctionner puisqu’en 2009, les projets labellisés ont reçu 30 millions d’euros de financement public pour montant total d’investissement de 70 millions d’euros. Le Pôle a en effet su créer un environnement favorable au dialogue entre professionnels de santé, chercheurs et industriels. Pour faciliter encore l’émergence de projets collaboratifs de R&D et surtout assurer le succès des porteurs de projets innovants, le Pôle mène actuellement une réflexion sur la formation de ces derniers. « Souvent, les porteurs de projets sont de jeunes scientifiques, pas vraiment orientés, ou simplement préparés, à l’aspect « business ». Pour les accompagner dans leurs premiers pas d’entrepreneur, nous tentons de définir, avec les écoles de commerce et l’université, une formation spécifique et de courte durée (peut-être deux semaines) pour lesfamiliariser avec les problématiques industriels » conclut Pierre Montoriol.

19 juillet 2010, Elsa Bellanger

Voir: http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article5839

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