R&D : Le rôle de soutien des pôles

Sous forme de bilan des 5 années d’activité des pôles de compétitivité depuis leur lancement, la DGCIS (Direction Générale de Compétitivité, de l’Industrie et des Services) souligne le rôle de moteur de la R&D des pôles et l’orientation vers le marché des projets labellisés.
Près de 40 % des 7200 membres des pôles de compétitivité participent à des projets de R&D et la moitié des 700 projets labellisés et aboutis ont débouché sur l’introduction sur le marché de nouveaux produits, procédés ou services. Dans son enquête annuelle menée auprès des pôles, la DGCIS (Direction Générale de Compétitivité, de l’Industrie et des Services) dresse un bilan de l’action des pôles depuis leur lancement en 2005.

Une orientation vers le marché

Le « 4 pages » souligne l’orientation vers le marché de la majorité des 700 projets aboutis et des 2 300 étaient en cours. Seulement 20 % des projets visaient à produire de la «  connaissance pure sans application commerciale directe  ». Orientation confirmée par le développement des plateformes d’innovation, ces projets « structurants » des pôles destinés à faciliter l’innovation et la diffusion des compétences. La DGCIS recense 85 plateformes d’innovation en fonctionnement dans le périmètre des pôles, une quinzaine en construction et une cinquantaine en projet.

Les financements publics

La note fait également un point sur les sources de financement en 2009 : 184 projets financés par le fonds unique interministériel (FUI) pour un montant de 216 millions d’euros, 251 par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) pour 192 millions et 554 projets financés par OSEO pour 70 millions (hors programme ISI et FUI). Parallèlement, les collectivités ont co-financé la quasi-totalité des projets FUI (174) pour un montant de 129 millions d’euros et ont financé, pour 41 millions d’euros, des projets de R&D des pôles non retenus par le FUI.

25 février 2011, Elsa Bellanger

Voir: http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article6458