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21 août 2011

Sophia-Antipolis: la sous-préfète s'immerge dans la technopole

Publié le vendredi 19 août 2011
   
Dominique-Claire Mallemanche découvre les impressionnantes installations du site Galderma R&d en compagnie du directeur Frédéric Fourquin. Ici, les plus importantes tours aéroréfrigérantes au monde, qui permettent d'éviter les risques de légionellose. (Photos Franck Fernandes)
 
C'était l'un des premiers souhaits de Dominique-Claire Mallemanche :découvrir les entreprises de l'arrondissement.

Jeudi, elle était à Sophia Antipolis.Jeudi, quelques heures à peine avant son départ en vacances, la sous-préfète de Grasse Dominique-Claire Mallemanche affrontait encore les chaleurs aoûtiennes, sur le terrain. Sophia Antipolis en l'occurrence. Au programme : la visite de deux fleurons de la technopole.

Premier arrêt : Galderma R&d. Le plus important site de recherche et développement en dermatologie au monde, qui emploie dans un cadre exceptionnel un peu moins de 500 personnes. Guidée par le directeur du site Frédéric Fourquin, la représentante de l'État a pu constater, outre les performances de la société, l'attention particulière portée ici au bien-être des salariés. Salle de sport, cours de fitness entre midi et deux, douches et vestiaires pour les salariés à vélo, restaurant d'entreprise. « Des avantages courants dans les grandes entreprises sophipolitaines, qui sont un vrai gage d'efficacité, permettant d'augmenter la motivation du personnel »,soulignait Frédéric Fourquin, qui, avec sa double casquette de directeur et président du Club des Dirigeants de Sophia Antipolis, ne manqua pas d'évoquer par ailleurs les freins au recrutement rencontrés par lui-même et ses confrères.

Freins au recrutement

« Si nos salaires de cadres largement confortables parviennent à convaincre les talents particulièrement pointus, nous avons du mal à attirer des profils plus communs qui se trouvent confrontés aux problèmes de loyers, de travail du conjoint, de scolarisation des enfants… Or, dans notre métier, il est important de limiter le turnover, de fidéliser le personnel car il faut environ douze ans pour mettre au point un produit ! »

Des arguments parfaitement admis par Marie-Dominique Claire Mallemanche, qui, justement, avouait s'être déjà investie depuis son arrivée dans la mise en place d'actions permettant de faciliter la vie des entreprises et leur recrutement (voir par ailleurs).

Autre domaine où l'État joue un rôle prépondérant : l'innovation et le financement de projets via les pôles de compétitivité, et les dispositifs type FUI (Fonds Unique Interministériel). Une thématique cruciale pour le second hôte de la sous-préfète, Philippe Bardey, le président du groupe Acri, dont le siège, atypique, est une vieille bâtisse provençale au cœur de la garrigue sophipolitaine. Sur le toit, des paraboles illustrent l'activité historique du groupe créé en 1989 : la conception de systèmes d'observation de la terre, pour répondre aux commandes des agences spatiales, notamment. Mais depuis dix ans, une nouvelle filiale a émergé : Acri In, spécialisée dans la conception et la maîtrise d'œuvre d'ouvrages côtiers. Des esplanades portuaires, des digues, qui, sont testées dans un impressionnant bassin expérimental. Le clou de la visite, qui a vivement enthousiasmé Mme la sous-préfète.

Un gène sophipolitain ?

Une « officielle » qui s'est avouée également séduite par l'esprit sophipolitain qu'elle découvre petit à petit.«Il y a comme un gène spécifique aux acteurs de cette technopole, un gène terriblement dynamique, créatif, vivant, inspirant. J'y découvre des gens motivés, qui ont plaisir à travailler, fiers de ce qu'ils font… Il leur manque juste la réunion de famille, une sorte d'élément catalyseur de toutes ces forces. Mais c'est un challenge que nous avons, là, avec les élus, trouver comment créer une vitrine commune sophipolitaine ».

La fameuse marque de fabrique « made in Sophia », dont rêvent de nombreux acteurs du parc. Et si le coup de pouce supplémentaire de la sous-préfète permettait que le rêve devienne enfin réalité ?
 
Voir: http://www.nicematin.com/article/economie/sophia-antipolis-la-sous-prefete-simmerge-dans-la-technopole

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