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Regards sur les pôles
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9 novembre 2012

Quel intérêt pour une start-up de participer à un pôle de compétitivité ?

Sur les 72 pôles de compétitivité labellisés par le gouvernement, sept sont spécialisés dans le numérique. Quelles ressources pouvez-vous en attendre ?

Comment choisir celui qui sera le plus utile pour améliorer votre réseau avec d'autres entreprises et des laboratoires de recherches.

Extrait #27 du Guide des start-up high-tech en France d'Olivier Ezratty.

Par Olivier Ezratty pour LEntreprise.com, publié le 05/11/2012

Les Pôles de compétitivité, sélectionnés en 2004 par le gouvernement au nombre de 67 sur plus de 100 candidats, avec 15 pôles " mondiaux ", ils sont maintenant 72 après quelques ajouts intermé-diaires. Le financement est de 1,5 milliards d'Euros sur trois ans, autant dire qu'il est extrê-mement morcelé et symbolique1.

Les pôles visent à rassembler les forces régionales autour de laboratoires de recherche, d'université et d'entreprises innovantes, et autour de thématiques précises. Pour faire partie d'un pôle, il faut être intégré en amont dans leur constitution, souvent portée par de grands groupes industriels. Dans d'autres cas, la participation est totalement ouverte, pour une souscription annuelle. Il aut aussi avoir une activité et un emplacement qui correspondent simultanément à ces pôles. Ce dispositif est très décrié en France car trop morcelé et provincialisé.

Seuls quelques pôles comme le Minatec à Grenoble présentent une véritable cohérence d'ensemble avec rassemblement d'une masse critique de laboratoire de recherche (CEA-LETI), écoles d'ingénieurs, entreprises industrielles et startups, autour d'un thème précis (nanoélectronique et ses applications).

Quel est l'intérêt pour une PME de participer à un pôle? Beaucoup plus pour améliorer son réseau avec des entreprises du secteur, grandes et petites, ou avec les laboratoires de recherche publique, que pour récupérer quelques subventions, très dispersées et requérant le montage de projets participatifs compliqués.On peut regretter au passage que les pôles enferment un peu les startups dans le microcosme français de l'innovation, très orientée R&D et pas assez marché.

Certains pôles comme Cap Digital sont cependant un peu plus tournés vers l'international. En été 2010 et 2011, le pôle avait ainsi organisé un voyage d'étude en Asie ainsi qu'une présence de sociétés françaises au SIGGRAPH, le salon de référence du traitement de l'image organisé aux USA. Il est aussi associé avec l'Institut Mines-Télécom qui dispose d'un incubateur dans la Silicon Valley. Cap Digital est aussi à l'initiative de l'AACC Start-up Project, monté conjointe-ment avec le syndicat professionnel des agences de communication (AACC).

C'est un programme d'un an qui propose à une vingtaine de start-ups sélectionnées sur dossier et pitch d'avoir accès au marché de la communication en étant hébergé dans des agences membres du syndicat. Certaines de ces agences étant internationales, cela permet aux start-ups de se pré-parer aux marchés étrangers.

Sur les 72 pôles de compétitivité labellisés par le gouvernement, sept sont spécialisés dans le numérique sachant que bien des pôles industriels autres peuvent aussi attirer des startups du numérique spécialisées dans leur secteur. Ces pôles numériques ont capté environ 23% des aides publiques sur la période 2005-2007. La part des PME impliquée dans ces pôles est très variable, le record étant tenu par le pôle Imaginove basé dans la région Rhône-Alpes. On peut signaler la création du label Entreprise Innovante des Pôles (EIP) destiné aux TPE/PME innovantes des pôles de compétitivité qui leur permet d'obtenir une sorte de garantie supplé-mentaire au label Entreprise Innovante au titre des FCPI d'Oséo pour lever des fonds auprès des sociétés de capital risque. Chez Cap Digital, le processus s'appelle Digital Diag et comprend une présélection de projets par le pôle, plusieurs rencontres de discussion et coaching avec des investisseurs et spécialistes des startups, un pitch devant un comité qui les rassemble et leur sé-lection par ce comité...(voir tableau)

Voir: http://lentreprise.lexpress.fr/recherche-et-developpement/quel-interet-pour-une-start-up-de-participer-a-un-pole-de-competitivite_36276.html

Patrick Barbieri
PB VEILLE CONSULTING
L'information au service de l'entreprise

http://www.pb-veille-consulting.com

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